Avant le Concile Vatican II il existait deux courants de pensée relatifs à la liturgie. Le premier la définissait en fonction de l’ensemble des cérémonies et des rubriques qui concernait les actions liturgiques. « La liturgie apparaissait ainsi simplement comme la partie extérieure et sensible du culte chrétien, elle visait à revêtir ce culte de formes extérieures susceptibles de mettre en valeur son contenu de foi, en facilitant sa perception par les fidèles et en procurant un certain plaisir esthétique.[1] »
Le second courant considérait la liturgie en tant que célébration. Il la comprenait comme « l’ensemble des normes établies par l’autorité ecclésiastique qui règlent la célébration du culte »[2]. A la différence du premier courant qui considère la liturgie uniquement d’un point de vue extérieure et esthétique, cette deuxième vision est davantage juridique. La liturgie est alors une action réalisée de la part des hommes et de l’Eglise rendue à Dieu.
[1] . Salvatore Marsili, « Liturgie», p. 630.
[2] . Ibid.