Par ailleurs, on voit apparaitre à la fin du XVIII° siècle et au début du XIX° siècle ce que l’on appelle la science de la liturgie. De nombreux théologiens tels que Prosper Guéranger, dom Suitbert Baumer et Romano Guardini ont voulu présenter la liturgie comme une véritable science poursuivant ainsi les travaux de François Xavier Schmid qui la considérée le premier comme une science autonome.[1]
Cette science de la liturgie provoqua de nombreuses recherches historiques. Et l’étude des liturgies des premières communautés chrétiennes primitives révéla leurs richesses et leurs créativités. Les chercheurs ont ainsi mis en évidence les différents déroulements extérieurs et matériels des rites primitifs. Cette analyse de la liturgie en tant que science historique fait par la suite place à une étude plus théologique des pratiques de ces différentes époques.
[1] . Adolf Adam, La liturgie aujourd’hui. p. 56-57.