Le lieu du sacrement de la réconciliation

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Après le concile de Trente, s’est imposé dans la nouvelle discipline de l’Eglise latine, un lieu et un siège dédié à la célébration individuelle du sacrement de la confession. Ces éléments ont parfois pris des formes architectoniques et plastiques remarquables.

La célébration du sacrement de la réconciliation (confession) requiert un lieu spécifique (confessionnal) ou un espace qui mette en évidence la valeur de ce sacrement dans sa dimension communautaire et également par sa connexion avec l’espace ou se célèbre l’eucharistie. Dans de nombreuses églises il se situe entre le baptistère et le sanctuaire. Il doit favoriser une dynamique de dialogue entre le pénitent et le ministre, tout en tenant compte de la dimension privé que requiert la célébration individuelle de ce sacrement. Le sacrement de la réconciliation est le seul sacrement donné par l’Eglise catholique qui soit lié à la manière personnelle dont les chrétiens vivent leur existence quotidienne, c’est ce qui fait qu’il puisse se répéter durant toute la vie du fidèle.[1] Ainsi le choix du lieu doit être pensé dans un projet d’ensemble architectural et liturgique harmonieux en cherchant toujours des solutions dignes, sobres et accueillantes. Ce lieu doit être facilement accessible de manière particulière à toutes les personnes qui sont porteur d’un handicap.

[1] . P. Paul de Clerck, La réconciliation dans son rapport spatial aux sacrements, Chroniques d’Art sacré, n° 90 , p.10-11.

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