Programme iconographie

Image de l’Invisible

« Dans la liturgie terrestre, l’Eglise a un avant-goût de la liturgie céleste qui se célèbre dans la Cité sainte de Jérusalem vers laquelle tend son pèlerinage, là où le Christ siège à la droite de Dieu, et en vénérant la mémoire des saints, elle espère partager un jour leur compagnie.

C’est pourquoi, selon une très ancienne tradition de l´Église, les images du Seigneur, de la bienheureuse Vierge Marie et des saints, sont proposés à la vénération des fidèles dans les édifices religieux ; elles y sont disposées de manière à conduire les fidèles vers les mystères de la foi qui y sont célébrés. Aussi, veillera-t-on à ne pas les multiplier sans discernement et à les disposer de manière à ne pas détourner l´attention des fidèles de la célébration elle-même. On n´aura normalement pas plus d´une seule image du même saint. D´une façon générale, dans l´ornementation et l´aménagement de l´église en ce qui concerne les images, on aura en vue la piété de toute la communauté ainsi que la beauté et la dignité des images. »[1]

Le programme iconographique décrit et prolonge le mystère qui se célèbre entre l’assemblé et l’histoire du salut. Pour cela, il faut qu’il soit pris en compte dès le début du projet. Il doit correspondre aux exigences de la liturgie et de la culture locale. Par exemple, la croix, l’image de la Vierge Marie, des saints patrons et du chemin de croix (normalement placé dans un lieu différant que celui de la nef) doivent être envisagé dès le début de la phase de projet. Tous ces éléments permettent de promouvoir la traditionnelle dévotion des fidèles, à conditions qu’ils respectent la priorité des éléments signifiant les signes sacramentels (Autel, Ambon, etc.) et ne perturbe pas l’attention des fidèles de la célébration. Il est intéressant de conserver l’antique coutume de placer douze croix ou au moins quatre croix de pierre, de bronze ou d’un autre matériau adapté sur les parois des murs de l’édifice, qui recevrons l’onction du saint chrême des mains de l’évêque lors du rite de la dédicace de l’église.

[1] . PGMR n.318.

 

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