La Croix

De même, sur l’autel ou à proximité, bien visible pour le peuple assemblé, il y aura une croix portant l’image du Christ crucifié. Il est préférable que cette croix, qui rappelle à l’esprit des fidèles la passion salutaire du Seigneur, reste près de l’autel même en dehors des célébrations liturgiques[1].

« La croix et les chandeliers, qui sont requis sur l’autel pour chaque action liturgique, peuvent aussi, au jugement de l’Ordinaire du lieu, être placés en dehors de l’autel » (Instruction, art 94).

Le code des rubriques prescrit que pour la célébration de la messe il y ait « sur l’autel au milieu une croix assez grande avec le Crucifié » (C.R. n. 527) et le Cérémonial des évêques précise que « l’image du Crucifié doit être tournée vers la table de l’autel » (C. E., liv. 1, c. 12, n. 11).

La remarque du Cérémonial est d’autant plus importante que celui-ci décrit la messe épiscopale en fonction de la célébration face au peuple.

La commission épiscopale liturgique ajoute  « Comme la disposition de la croix face au célébrant peut gêner la visibilité des fidèles, spécialement au moment de l’élévation et au Per Ipsum, l’Ordinaire du lieu peut permettre que la croix soit désormais placée non plus sur l’autel,

mais en dehors, soit que son pied repose sur le dallage du sanctuaire, soit qu’on la suspende.

Dans les mêmes conditions, on pourrait admettre que la croix ne soit plus placée au milieu de l’autel, mais qu’elle soit un peu écartée à droite ou à gauche, toujours cependant devant l’autel.[2] »

[1] PGMR : 308.

[2] CEL, Le renouveau liturgique et la disposition des églises, Directives pratiques, 1965, p.11.

 

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