Le Renouveau de Vatican II

Le 11 octobre 1962 le Pape Jean XXIII ouvre le XXI° Concile œcuménique de l’Eglise Catholique. Le premier chantier auquel s’attèlent plus de deux mille pères conciliaires est celui de la liturgie. Et dès la fin de l’année 1963 le Pape Paul VI promulgue la Constitution sur la sainte Liturgie – Sacrosanctum Concilium – .

Le Concile « se propose de faire progresser la vie chrétienne de jour en jour chez les fidèles ; de mieux adapter aux nécessités de notre époque celles des institutions qui sont sujettes à des changements […] et de fortifier tout ce qui concourt à appeler tous les hommes dans le sein de l’Église, il estime qu’il lui revient à un titre particulier de veiller aussi à la restauration et au progrès de la liturgie. [1]»

Les pères conciliaires poursuivrons également divers objectifs tel que l’estime de la liturgie à reconquérir, la participation active des fidèles, la valorisation de l’étude scientifique et théologique de la liturgie, la formation liturgique et la rénovation de certaines parties de la liturgie aptes aux changements, etc.[2] Une commission constituée d’une cinquantaine de cardinaux et évêques et de plus de deux cents experts internationaux ont été chargé en Janvier 1964 de mettre concrètement en œuvre la nouvelle constitution conciliaire.  De nombreux documents ont été publié afin de rendre avec le plus d’exactitude possible l’idéal de l’esprit du concile, nous pouvons citer le Motu Proprio Sacram Liturgiam publié le 25 Janvier 1964 par Paul VI, les instructions Inter œucumenici, Tres abhinc annos et Liturgicae instaurationes, etc.

Changements apportés par le Concile Vatican II[1]

Grâce à la réforme liturgique post-conciliaire : les livres liturgiques ont été rénovés, avec une grande richesse de textes bibliques et eucologiques, comme jamais auparavant, les rubriques, les gestes et les mouvements ont été simplifiés, les espace de la célébration ont été mieux déterminés, les vêtements sacrés, le mobilier, l’iconographie, la musique et les chants ont été rénovés.

D’une liturgie romaine caractérisée par l’uniformité (unicité de la langue, fixité des rubriques), nous sommes passés à une liturgie plus proche de la sensibilité de l’homme moderne, ouverte à l’adaptation et aux cultures, expression d’une Eglise communionnelle qui considère la diversité non pas comme un élément en soi négatif, mais comme un enrichissement possible de l’unité.

[1] UFFICIO DELLE CELEBRAZIONI LITURGICHE DEL SOMMO PONTEFICE, LITURGIA E BELLEZZA, Esperienze di rinnovamento in alcune celebrazioni pontificie, PIERO MARINI

[1] . Constitution sur la sainte liturgie Sacrosanctum Concilium, n.1.

[2] . Adolf Adam, La liturgie aujourd’hui, p.52.

 

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